Histoires courtes pour dormir - enfants

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Histoires courtes pour dormir
“Maman ! Papa ! Raconte moi une histoire”
C’est bien souvent ainsi que commence l’histoire d’un papa ou d’une maman qui se retrouve à partager avec son enfant la magie d’une histoire.
Bref, raconter une histoire à son enfant avant de dormir reste une aventure riche tant pour les enfants que pour les parents. Alors, n’hésitez pas à en partager avec vos enfants.
Notre site vous propose aujourd'hui quelques histoires à lire et à relire à vos enfants avant de dormir, vous trouverez d'abord des histoires trop courtes, vous pouvez donc raconter deux ou trois histoires à la fois, et vous trouverez aussi des histoires un peu longues dans un fichier PDF à télécharger directement et gratuitement via notre site.
Histoire n°1
" Un jour un homme riche donna un panier rempli d’ordure à un homme pauvre . L’homme pauvre lui sourit et partit avec le panier . Il le vida et le nettoya et puis le remplit de fleurs magnifiques . Il retourna chez l’homme riche et lui rendit le panier, l’homme riche s’étonna et lui dit : Pourquoi tu m’as donné ce panier rempli de belles fleurs alors que je t’ai donné des ordures ???? Et l’homme pauvre lui dit : Chaque personne donne ce qu’il a dans le cœur ."
Histoire n°2
" Dans le village de Dorville, à chaque fois que naît un enfant, on plante un arbre dans son jardin. Ainsi, en même temps que l’enfant grandit, grandit l’arbre qui l’accompagne. Par la fenêtre de sa chambre, Sam ne cesse de regarder le sien. Car, à mesure que les années passent, il se rend compte que quelque chose ne va pas.

Dans les jardins d’à côté, les arbres se transforment au fil des saisons. L’hiver, ils courbent leurs branches sous la neige. Au printemps, les bourgeons poussent. L’été, de petites fleurs blanches percent au milieu de belles feuilles vertes et, en automne, ils font tomber avec grâce des feuilles jaunes sur l’herbe des jardins. Mais pas le sien. Celui de Sam reste sec et rabougri, son tronc fragile ressemble à un morceau de bois planté dans la terre.

Bien sûr, à Dorville, ses copains se moquent de lui : « Hé Sam, tu devrais lui coller des feuilles en tissu sur les branches ! » Ou encore : « A l’automne prochain, je te donnerai des feuilles mortes. Tu n’auras qu’à les poser au pied de ton bout de bois ! » Seule Laura, sa petite voisine, lui dit : « Ne t’inquiète pas Sam, un jour il fleurira. »
Un nouveau printemps approche. Sam a tout essayé. Il a arrosé son arbre avec des engrais divers, il lui a parlé, lui a chanté des chansons, mais en vain. Une immense tristesse l’envahit. Il s’assoit au pied de son arbre et sent ses yeux le piquer. « Qu’y a-t-il, Sam ? fait soudain une voix derrière lui. Tu pleures ? » Incapable de répondre, Sam libère de grosses larmes qui roulent sur ses joues et tombent au sol. Laura – car c’est elle – s’approche alors et demande : « Je peux pleurer avec toi ? » Et pendant une heure, leurs larmes se mélangent à la terre.
Le lendemain, Sam est réveillé par des cris. « Vous avez vu ? » « Mais qu’est-ce qui s’est passé ? » Encore en pyjama, il se précipite dans son jardin et découvre à la place de son morceau de bois, un arbre magnifique aux branches gonflées de bourgeons prêts à éclater. Laura se tient parmi tous les copains admiratifs. Il la rejoint. « Je te remercie, tes larmes sont magiques ! » dit-il. Elle hausse les épaules et répond : « Il fallait juste qu’on soit deux pour le réveiller. » Et tous les deux, main dans la main, admirent l’arbre en souriant."

Histoires n°3

Un jour, un grand incendie se déclare dans la forêt… Tous les animaux, terrifiés, observaient impuissants ce désastre. Seul le petit colibri, aussi frêle que déterminé, s’active en allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec, qu’il jette sur le feu, recommençant son manège sans relâche. Au bout d’un moment, le tatou agacé par cette activité à ses yeux inutile, lui dit : – « Colibri ! Tu n’es pas un peu fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » – « Je le sais, répond le colibri, mais moi, au moins, je fais ma part.
Histoire n°4
L’âne au fond du puits. Un jour, l’âne d’un fermier est tombé dans un puits. L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l’animal était vieux et le puits devait disparaître et de toute façon, ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne. Il a invité tous ses voisins à venir et à l’aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer l’âne dans le puits. Au début, l’âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis à la stupéfaction de chacun, il s’est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu’il a vu. Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, chacun a été stupéfié que l’âne soit hors du puits et se mit à trotter !’ La vie va essayer de t’engloutir de toutes sortes d’ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais. Il ne faut jamais abandonner ! Secoue-toi et fonce ! Rappelle-toi, les cinq règles simples ! À ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres. Pour être heureux / heureuse :
-1. Libère ton cœur de la haine.
-2. Libère ton esprit des inquiétudes.
-3. Vis simplement..
-4. Donne plus.
-5. Attends moins.
Texte de  Me Carole Herbst
Histoire n°5
« Il était une fois un homme très pauvre qui vivait avec son épouse. Un jour, son épouse, qui avait de longs cheveux, lui demanda de lui acheter un peigne pour parvenir à se coiffer. L’homme, très désolé, lui dit qu’il n’avait même pas assez d’argent pour réparer le bracelet de sa montre qu’il venait de casser. Émue elle aussi, elle n’insista pas pour sa demande.
L’homme alla à son travail en passant chez l’horloger. Il lui revendit sa montre abîmée à bas prix et s’en alla acheter un peigne pour son épouse.
Le soir, il revint à la maison, le peigne dans la main, prêt à l’offrir. Quelle fut sa surprise lorsqu’il vit que son épouse s’était coupée les cheveux très courts, les avait vendus et tenait en main un nouveau bracelet de montre.
Des larmes coulèrent simultanément de leurs yeux, non pas pour l’inutilité de leur acte, mais pour la réciprocité de leur amour. »