La méthodologie audiovisuelle / la méthodologie structuro-globale audiovisuelle (SGAV)


La méthodologie audiovisuelle/la méthodologie structuro-globale audiovisuelle (SGAV)
D’après C.PUREN les cours audiovisuelles avaient recours à l’image et à la langue orale avec ses caractéristiques d’intonation et de rythme. Les concepteurs de ces cours, se sont peu intéressés à la dimension culturelle de la langue, pour eux « la thématique culturelle ne manifestera que rarement et toujours avec timidité, l’histoire de l’époque et les transformations sociales. »

Ces thématiques sont insérées soit dans les dialogues fabriqués ou élaborés pour l’enseignement des contenusgrammaticaux et lexicaux, soit dans les images qui servaient à traduire des énoncés en rendant visible le contenu sémantique dans la mesure où « les images ont […] été conçues essentiellement pour véhiculer des informations de type situationnel et culturel. »

Dans les années soixante, on a assisté à la naissance de la méthodologie structuro-globale audiovisuelle (SGAV). La langue y était considérée comme moyen de communication faisant appel aux éléments non-verbaux de la communication (mimique, gestuelle, cadre spatio-temporel) et au contexte socioculturel de la communication.

L’enseignement de la culture n’occupait pas une grande place chez les sgavistes; ils ont privilégié « […] la communication utilitaire et l’acquisition des structures linguistiques aux dépens de l’initiation à la culture véhiculée par la langue […]

 Ce qui faisait de l’enseignement de la culture « un supplément d’âme », « un superflu » qui enjolivait les cours. Cet enseignement était réduit à une initiation à la culture cultivée qui véhicule une vision monumentale de la civilisation : les faits historiques, les productions artistiques célèbres, les           réalisations architecturales célèbres.
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