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La pratique personnelle de l’écriture

La pratique personnelle de l’écriture

La pratique personnelle de l’écriture

Plusieurs activités d’écriture personnelle sont de fait assez bien cernées par des enquêtes sociologiques. Les chercheurs donnent plus d’importance aux activités d’écriture de nos élèves. En réalité on ne sait rien des divers types d’écrits produits par les apprenants en dehors du cadre scolaire ; ces élèves leurs arrivent d’écrire hors de toutes injonctions ou contraintes professorales. 
Hors l’école, les élèves écrivent des lettres, de petites histoires, ainsi que des débuts de contes où ils expriment leurs sentiments, leurs sensations ainsi que leurs rêves et leurs ambitions. Des écrits totalement spontanés qui font recours à la mémoire affective ; ces activités scripturales travaillent le projet d’intégration de l’écriture personnelle à l’école. 
Si on parle de l’écriture personnelle, on parle bien-sûr de la liberté d’écriture à la maison qu’on ne retrouve pas à l’école, les élèves affirment qu’ils ne peuvent pas écrire tout ce qu’ils veulent, sur n’importe qui, ou sur n’importe quoi à l’école.
La liberté s’exprime, non seulement dans le choix des propos et du langage utilisé mais aussi dans la possibilité d’écrire quand on veut avec l’absence de la contrainte de temps.

De l’écriture scolaire à l’écriture personnelle


Avant de pouvoir donner forme à une remédiation, pour les élèves en difficulté d’apprentissage deF.L.E, il faut comprendre pourquoi l’écriture dans une classe est une activité qui met en souffrance les élèves. Nous pensons qu’il fallait voir au plus prés ce que se passe entre l’apprenant et l’enseignant, nous savons que le fait d’enseigner à des élèves en difficulté est une tache particulièrement difficile en raison de la spécificité de public concerné, il s’agit en effet de constituer un fondement d’un enseignement spécialisé, pour soutenir et encourager les élèves en difficulté.
Donc il faut chercher des solutions qui permettent aux élèves d’accéder à leurs propres ressources, de développer leurs potentialités pour une bonne construction des savoirs ; pour cela toutes les démarches pédagogiques et les contenus didactiques doivent contribuer à diminuer les souffrances des élèves, et nous voyons que l’écriture personnelle (extrascolaire) est la bonne solutions et le bon abri pour eux.
Les apprenants regrettent de ne pouvoir écrire ce qu’ils ont envie de dire.
Ils reconnaissent que l’école ne leur donne pas toujours l’occasion de s’exprimer sur des sujets qui les intéressent et qu’au fil de leurs scolarité. Ils sont obligés de distinguer l’écriture scolaire de l’écriture personnelle.
Les enseignants aussi, proposent toujours d’employer des méthodes souples et pratiques, afin de faire aimer l’apprentissage de français aux élèves.

Les caractéristiques de l’écriture personnelle


Liberté


Le contenu des écrits est absolument laissé à la libre appréciation de chacun, aucune censure d’aucune sorte. Seulement l’idée que l’on peut avoir du respect pour sa propre vie, ce que l’on écrit et lit n’engage que soi, on a le droit d’exprimer ce que l’on veut, aucune obligation de lire sa production, aucune évaluation, aucune démarche même pour susciter ou encourager l’effort : l’élève doit absolument sentir que vous n’attendez rien de lui, c’est ainsi qu’il trouvera sa propre motivation qui lui permettra de prendre l’initiative d’écrire dans un climat d’assurance.
En rassurant les élèves à propos de la norme orthographique (écrivez comme vous savez) en proposant des consignes qui se présentent réellement comme des invitations à écrire. 
Dans l’espace de l’écriture personnelle, l’élève se donne librement le droit de rêver, d’imaginer l’impossible, d’inventer des histoires extraordinaires.

Victoire ou défaite ?


L’écriture personnelle élimine l’évaluation des enseignant, redites toujours clairement qu’on n’est ni obligé d’écrire ni de lire les écrits des apprenants ne sont pas évaluer par les enseignants, puisque comme sont nom l’indique, les écrits sont pour soi. Les élèves en classe sont chargés de suivre littéralement les séquences d’enseignement construites par le ministère de l’éducation ou par l’enseignant lui-même, qui obéissent à des objectifs présents dans les manuelles.

Absence des contraintes de temps et de lieu :


Le scripteur peut écrire quand il veut et où il veut ; cette liberté totale lui permet donc d’écrire comme il faut, sans aucune contrainte, sans aucune obligation. Il a tout le temps pour rédiger les production, l’élimination de la consigne a libéré les élèves. Ce réel moment de liberté par où on n’impose ni lieu, ni temps.

« l’élève écrira son texte spontané, sur un coin de la table de soir ; sur ses genoux, en écoutant parler la grand-mère qui ressuscite pour lui les histoires étonnantes des temps passé....pendant les heure de travail libre que nous réservons dans notre emploi du temps ».

Ce qui signifie que c’est bien de lui-même que l’élève va parler, de sa vie, de ses motivations et de ses désirs.

I-4 L’écriture personnelle donne forme à la pensée :


On peut grâce à l’écriture personnelle, revenir en arrière et relire notre histoire, et aussi dévoiler nos sentiments, nos idées, nos rêves et nos ambitions. On peut dire aussi que sa trace écrite est initiatrice d’idées nouvelles, l’écriture personnelle autorise un travail sur la forme, mais aussi sur le fond ,c'est-à-dire le contenu, elle permet aussi un contrôle conscient de la parole, et une liberté de visualiser la pensée et la langue. Se permettre d’écrire sur des différents sujets qui concernent notre vie personnelle ou professionnelle ; le scripteur peut écrire sur une réussite ou un échec, sur un jour heureux ou malheureux, faire raconter des événements, des souvenirs, ainsi qu’ une situation, une réaction, une sensation, une décision ou un regard porté sur un avenir espéré, c’est une manière pour motiver le plaisir d’écrire sur soi.