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Les objectifs et les enjeux de l’écriture personnelle en classe de FLE

Les objectifs et les enjeux de l’écriture personnelle en classe de FLE


Introduction :

Les objectifs et les enjeux de l’écriture personnelle à l’école adopte la mesure de questionner l’enseignement de ce qui apparaît comme personnelle ; voir  de considérer comme enseignable ce qui souvent se présente entant que spontané et libre. Parfois même d’aller plus loin en supposant que ce moyen d’écriture peut jouer un rôle dans l’enseignement de la langue et répondre à des enjeux encore mal définis, dans les pratiques scolaires. 

La place de l'écriture personnelle en classe de FLE

Les pratiques de l’écriture personnelle ne peut-être réduite qu’une simple expression de soi, elle vise à permettre certains apprentissages à confronter l’acquisition de savoirs divers, la provocation de l’écriture de soi peut répondre à deux grands objectifs :

Le premier objectif est d’apprendre à écrire, écrire sur soi avec des jugements de gout, ou plus écrire à partir de soi, qui fournit la matière et la manière aux scripteurs, et permet de travailler à la mise en mots, et à la mise en récit

« Tous les travaux de rédaction à l’école, du plus modeste au plus ambitieux, ont pour but de munir l’élève des moyens de l’expression écrite et de le rendre habile à s’en servir dans toutes les circonstances où il sera porté à le faire par obligation ou par goût »

L’expression écrite est l’objectif de tout apprentissage d’une langue, c’est pour ça les écrits personnels vont occuper une place particulière. Le second objectif, est d’apprendre à lire, à se construire comme sujet lisant, lire des écrits et des récits spécifiques aux élèves.

La question centrale est celle de la mise en place d’une didactique du sujet personnelle et casser les obstacles pour une exploitation formatrice de l’écriture de soi à l’école. Le rapport à l’écriture que les élèves ont construit dans leurs famille, chez eux, semble avoir conservé une valeur importante voire supérieur à celle qu’ils accordent au rapport élaboré à l’école. Les élèves distinguent les deux espaces d’écriture ; tout se passe comme si les acquis de l’apprentissage à l’école étaient déplacé hors de leurs espaces légitime, la connaissance à la maison une pratique plus agréable que celle que l’on rencontre à l’école, dans les textes et les propos des élèves, il apparait nettement que l’écriture scolaire n’est pas très appréciée.

 La notion d’écriture personnelle repose sur l’affirmation d’une identité partagée entre auteur, narrateur et personnage, le scripteur qui s’engage de manière plus au moins explicite à produire un récit de sa vie. Toutefois dans le cadre de l’école, l’élève ne s’engage pas à tenir un discours de vérité, il cherche seulement à répondre à une consigne donné, en espérant s’approcher le plus possible du modèle qui servira de référence l’ors de l’évaluation, car à l’école l’écriture est d’abord scolaire, avant d’être personnelle, c'est-à-dire qu’elle vise autre chose que le récit de soi. A l’école l’élèves s’inscrit dans un genre d’écrit, dont il respecterait les contraintes, car il faut répondre à l’attendu institutionnel, qui d’ordre langagier, c’est-à-dire prouver ces capacités à utiliser l’écrit, l’interaction entre le scripteur "élève" et le lecteur "enseignant" est de ce fait très différente à celle de l’échange dans le cas de l’écriture personnelle, puisque le but n’est pas de distraire, informer ou créer. 

Solutions possibles pour une bonne pratique de l'écriture:

La solution dans ce cas, l’élève et l’enseignant devront aller vers une éventuelle situation hors évaluation, telle que l’écriture personnelle, libre. Dans cette situation, le point de vue adopté est celui de l’écrivant plutôt que du lecteur : c’est l’intention d’écriture qui est prise en compte, c’est-à-dire la posture particulière de celui qui prend la parole en son nom, cette approche plus philosophique de l’écriture personnelle, on peut intégrer toutes les productions de soi à l’école.

L’enseignement peut solliciter le vécu des élèves, ainsi que leurs sensations, sentiments et idées pour constituer une alternative à un enseignement de la langue, en espérant que l’introduction de l’écriture personnelle dans les classes secondaire représente un véritable progrès pédagogique.

Conclusion :

Il est recommander de faire écrire mais sans s’inspirer des démarches classiques de l’institution scolaire, avec des sujets simples se rapportant à la vie personnelle "scolaire ou familiale".